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RENFORCEMENT DES CAPACITÉS : LA CÔTE D'IVOIRE PORTE SA CONTRIBUTION AU PLAN STRATÉGIQUE DE L'ACBF DE 2 À 3 MILLIONS DE DOLLARS US- Publiée le 30-06-2016

  
  
La Côte d’Ivoire portera sa contribution au plan stratégie 2017-2021 de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (African Capacity Bulding Foundation (ACBF) de deux (2) à trois(3) millions dollars US, a annoncé ce jeudi 30 juin, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko. C’était à l’ouverture de la 25è session de la Conférence des Donateurs de l’ACBF qui se tient cette année à Abidjan du 30 au 1er juillet. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité qui présidait au nom du Chef de l’Etat qu’il représentait, cette cérémonie d’ouverture a assuré que le pays continuerait de contribuer au fonctionnement de cette institution chargée de piloter les programmes de renforcement des capacités en Afrique.

Pour Hamed Bakayoko, si l’Afrique veut tirer profit de ses ressources naturelles, il lui faudra renforcer les capacités en matière de capital humain car, à l’en croire, cette problématique figure au nombre des questions qui « si elles sont bien adressées permettront de faire avancer l’Afrique ».

Dans cette dynamique, il s’est félicité du nouveau plan stratégique de la Fondation qui indique des leviers à actionner pour la consolidation des capacités existantes, dévoilant des indicateurs peu honorables pour le développement de l’Afrique.

« Les études les plus récentes présentées au Forum sur le renforcement des capacités en Afrique les 3 et 5 mai à Harare montrent que l’Afrique compte 35 ingénieurs pour un million d’habitants contre 168 pour le Brésil, 2457 pour l’Union Européenne, et 4103 aux USA. On dénombre également 70 agronomes pour un million d’habitants contre 550 en Amérique Latine et 3000 aux USA », s’est désolé Hamed Bakayoko.

Pour autant, il n’a pas manqué de saluer l’action de l’ACBF en Afrique en général et plus spécifiquement en Côte d’Ivoire où elle a favorisé la création de la Cellule d’analyse économique du CIRES, en 1992 et du Programme de gestion des politiques économiques, en 1998.